Après sept mois, le comité de l’USAP a convié fin septembre ses membres à une soirée à la Société Nautique de Genève. Une atmosphère très particulière a régné ce soir-là, soulignant le bonheur que chacune et chacun avaient de se retrouver. Les discussions ont été nourries, intenses, drôles, et l’on sentait un manque qui se comblait, partiellement certes.

Durant cette pandémie, qui, hélas, n’est pas terminée, l’on a beaucoup utilisé les outils digitaux. Dans le cadre professionnel, mais aussi familial et de loisirs. Les activités ont pu se poursuivre et les liens ont été maintenus grâce à ces technologies. Personne n’aurait imaginer, jusqu’au début de cette année, que ces outils allaient, en quelque sorte, assurer un équilibre sans lequel le monde aurait connu une crise d’une extrême violence.

Mais ce virus a aussi montré, non pas les limites de nos échanges virtuels, mais le besoin absolument vital de l’être humain pour ce qu’on a appelé le « présentiel ». Parler, dialoguer, se voir, même – pour le moment encore – sans ne se toucher ni se prendre dans les bras ni s’embrasser, mais retrouver cette sensation physique, tout simplement irremplaçable.

Des associations comme l’Union Suisse des Attachés de Presse prouvent, une fois de plus, qu’elles ont toute leur place dans notre société. Elles doivent évidemment se réinventer régulièrement, réfléchir sur leur rôle en sondant notamment ses membres, s’adapter, vivre les changements et en expliquer les clés. En une phrase, participer au dialogue et faire partie intégrante du débat citoyen.

Et elles ont, à ce titre, un bel avenir devant elles.

Par Eric Benjamin, président