Communication durable ou twittosphère ?

Par Philippe Amez-Droz, vice-président

Voilà, c’est fait. Elon Musk, patron de Tesla, de SpaceX et d’une myriade d’autres sociétés cotées en bourse, a pris possession de Twitter après moults épisodes et rebondissements dignes d’une série américaine. Et, déjà, la twittosphère s’emballe. Le fantasque Elon Musk va-t-il se faire l’apôtre des théories conspirationnistes qui ont conduit un certain Président Trump à se faire éjecter du réseau à l’oiseau ? Ou va-t-il se préoccuper, en priorité, d’amortir son investissement de 44 milliards de dollars en faisant payer les utilisateurs ou en les inondant de publicité ? Selon les premiers effets d’annonce, c’est bien la redéfinition du Business Model qui semble l’emporter. On respire. Mieux vaut que Musk s’occupe d’argent de politique, cela lui a plutôt réussi. Plongé dans la lecture d’un numéro du Temps du 3 novembre, avec comme titre de Une « Planète chaude, jeune effroi », qui mérite d’être considéré comme collector car il est le reflet des nouvelles urgences sociétales et climatique, je m’interroge quant à mon envie de conserver Twitter. Aller à l’essentiel, se plonger dans la lecture du livre « Développement durable – une communication qui se démarque » (Presses de l’Université du Québec, 2022, sous la direction notamment Thierry Libaert, voilà qui doit capter l’attention et stimuler la réflexion. La twittosphère peut s’agiter, s’écrouler ou même roucouler comme un pigeon… Portons notre regard vers ce qui le mérite.

 

PAD

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