EDITO
Les défis du « 1er de classe »
Par Eric Benjamin, président
La Suisse est considérée ou se considère souvent comme une élève de « 1er de classe ». Que cela soit en matière de chômage, d’innovation, de gestion politique prônant la stabilité, pour ne citer que ces exemples.
Il est vrai, « 1er de classe » ou pas, la Suisse s’en sort plutôt bien, alors que les vents sont plutôt contraires. Très dépendante en matière énergétique, mais aussi très dépendante quant à son industrie d’exportation (pharmacie, biotechnologie, chimie, horlogerie, machines), les indices ne cessent de confirmer la bonne santé de son économie: chômage stable, voire même en baisse, exportations horlogères dépassant les volumes d’avant Covid, records de profits des pharmas et des banques…
Des ombres subsistent, certes: tourisme, hôtellerie/restauration, industrie automobiles, organisateurs d’événements et de conférences sont à la peine. Mais la capacité de rebondir et de faire preuve d’une espèce de résilience, caractérisent notre pays, qui bénéficie sans doute de la décentralisation de son système politique, de sa souplesse en matière de formation et de son code civil et des obligations (notamment de son code du travail) en un seul « petit » volume…
On ne peut que se féliciter de cette situation et relativiser nos critiques, craintes et autres revendications, pas toujours justifiées.
Bonne fin d’année à tous, continuez à innover et à faire preuve de souplesse!
E.B.