Prendre le temps de faire les choses

Coronavirus et confinement : deux mots qui résonnent dans nos têtes depuis la mi-mars. Deux mots, surtout de second, qui m’ont permis de faire un « retour sur moi-même », d’appuyer sur la touche « pause » pour entamer une réflexion sur mes engagements, mes activités et mes relations. A la retraite – anticipée – depuis un peu plus de deux ans, cette période a donc été salutaire pour moi.

En effet, depuis la fin de mes activités professionnelles, j’avais mis en pratique le fameux adage : « quand on travaille, on n’a pas une minute pour soi, mais à la retraite, on n’a pas une seconde pour soi… ». Autrement dit, ces deux dernières années, j’ai vécu à fond toutes les sollicitations, sans mettre en pratique ce qui avait motivé mon retrait de la vie professionnelle.

Prendre le temps de faire les choses ! Accorder davantage de temps à ce qui me tient particulièrement à cœur : lire, entretenir le jardin autour de la maison, faire du sport (activité que j’avais négligée depuis l’arrêt de la compétition en course à pied il y a dix ans), poursuivre mes engagements dans les deux associations que je préside (l’Académie du Cep et l’Association en faveur de l’Aéroport de Genève), me promener longuement dans la nature avec mes chiens  et – last but not least – reprendre l’écriture d’un roman que j’avais mis de côté il y a an, « faute de temps… ! ». Et aussi consacrer « mieux de temps » à mes amis proches et aux – certains pour le moins – membres de ma famille. Ca veut donc dire consacrer moins de temps aux activités et aux relations futiles. Merci à ceux qui ont mis en place cette période de confinement !

Jacques Jeannerat